10 Mai
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La capitale ivoirienne accueille depuis ce 9 mai la 15ème Conférence des parties (COP) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Les travaux des délégations nationales et des ONG doivent trouver des solutions urgentes pour lutter contre la dégradation des terres dans le monde.

La question de la dégradation des terres est tout aussi urgente que celle du réchauffement climatique, ce dernier étant l’une des causes de la première. Selon l’ONU, 40% des terres sont dégradées dans le monde.

Notre sommet se tient dans un contexte d’urgence climatique qui impacte durement nos politiques de gestion des terres et exacerbe le phénomène de sécheresse”, a déclaré le président ivoirien en ouverture de la Conférence. Alassane Ouattara met alors les délégués face à leur responsabilité de trouver des solutions pour sauver les terres agricoles :

“Nos peuples fondent beaucoup d’espoir sur nous. Nous n’avons pas le droit de les décevoir. Agissons vite, agissons ensemble pour donner une nouvelle vie à nos terres!”

Restaurer un milliard d’hectares de terres

Les participants à la COP15 qui se tient jusqu’au 20 mai, tenteront de proposer des mesures concrètes pour stopper l’accroissement de la désertification.

“La Conférence portera une attention particulière à la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici 2030, la pérennité de l’utilisation des terres face aux impacts du changement climatique et la lutte contre l’augmentation des risques de catastrophe tels que les sécheresses, les tempêtes de sable et de poussière et les incendies de forêt”, a indiqué l’organisme onusien du CNULCD, dans un communiqué.

La question de la Grande Muraille verte, projet qui vise à restaurer cent millions d’hectares de terres arides en Afrique d’ici 2030 sur une bande de 8.000 km allant du Sénégal à Djibouti, devrait notamment être abordée au cours des travaux.

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