Le chef de l’Etat béninois a d’abord rappelé l’intérêt économique que représentent ces biens pour le Bénin dans un contexte de développement du secteur touristique. En rappelant les efforts faits par son gouvernement depuis deux ans dans cette ambition, Patrice Talon a insisté sur la nécessité pour le Bénin de redevenir le dépositaire des biens culturels du Bénin gardés en France , aujourd’hui.
“Ces biens uniques et exceptionnels, dont l'histoire a du mal à être contée avec aisance dans leurs lieux actuels de rétention, n'attendent que d’être retournés dans leurs environnements naturels en vue de leur renaissance”, a-t-il déclaré.
Pour Patrice Talon, les biens culturels béninois qui sont actuellement gardés en France ont besoin de retourner dans les lieux de leur création. “la question de la circulation des biens culturels et du patrimoine partagé est indissociable de celle de leur histoire originelle et surtout de la reconnaissance des vrais dépositaires de cette histoire, a insisté le président de la république.
“Coopération” et “partenariat”
Si Patrice Talon s’est montré déterminé en rappelant la résolution 3187 de l'Assemblée Générale des Nations Unies favorable au retour et la restitution des biens culturels, il soutient que “la coopération et le partenariat restent le moyen le plus efficace pour leur renaissance et leur rayonnement durable au profit de tous.”
Favorisons le dialogue et la compréhension pour créer de nouvelles perspectives sur le patrimoine en partage.
— UNESCO en français (@UNESCO_fr) 1 juin 2018
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