24 Oct
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Le Bénin veut construire des villes résilientes. Pour y parvenir, le pays envisage de mettre en œuvre un programme dénommé PAVICC dont sa phase pilote a été actée le 19 octobre 2023.

Avec le Programme d’adaptation des villes aux changements climatiques (PAVICC), les autorités béninoises souhaitent construire “des villes sûres et résilientes”. Le PAVICC va être exécuté en plusieurs phases. La première étape est expérimentale et concerne les communes de Bohicon, de Comè, de Cotonou et de Sèmè-Kpodji.

Ces quatre localités vont bénéficier des infrastructures pouvant répondre aux attentes de l’Etat central. “Le PAVICC (…) est comme un laboratoire, (…) avec des projets pilotes à travers lesquels nous allons apprendre à faire en matière de construction de la résilience du changement climatique et c’est ainsi que nous allons, ensuite, démultiplier dans les autres communes, tout ce que nous faisons” selon Didier José Tonato, ministre du Cadre de vie et des transports, chargé du Développement durable. Pour le ministre Tonato, “le PAVICC doit nous amener à avoir dans ces quatre communes du savoir-faire”.  

Convention Etat-communes pour des villes résilientes 

L’Etat mobilise les ressources financières pour la réalisation desdits ouvrages et contribue à leur entretien à travers la Société de gestion des déchets et de la salubrité (SGDS).

Pour leur gestion, l’Exécutif signe une convention avec les communes concernées par le PAVICC. “L’engagement permet également aux communes d’assumer leurs responsabilités en mettant, à la disposition de l’État, les sites devant accueillir les infrastructures, (…) assurer la mise en application des documents d’urbanisme, prévoir et mettre à disposition les ressources (financières, humaines et techniques) nécessaires au suivi de l’entretien et du maintien en bon état de fonctionnement des ouvrages réalisés”, précise le gouvernement

Ce partenariat entre l’Etat et les communes a de nombreux avantages pour les villes bénéficiaires.  Il s’agit entre autres du développement de compétences internes. Le maire de Cotonou, Luc Atrokpo, se réjouit que les collectivités locales sélectionnées puissent avoir comme impact, “l’amélioration des conditions de vie des populations”

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