11 Jan
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Après les lourdes sanctions prononcées contre le Mali par la CEDEAO et l’UEMOA, Bamako proteste et annonce sa riposte. D’abord le gouvernement de transition puis le chef de la junte militaire ont réagi à l’embargo ouest-africain en représailles au calendrier d’une transition de plusieurs années. 

La réaction est vive de la part de Bamako. Le colonel Assimi Goita, s’adressait aux Maliens, à la télévision publique lundi soir. Le chef de la junte a déploré les sanctions prononcées la veille par la CEDEAO et l’UEMOA. A Accra, les deux organisations ouest-africaines, CEDEAO en tête avaient décidé d’imposer un embargo sur les échanges économiques ainsi qu’une fermeture des frontières terrestres et aériennes avec les autres Etats. Des décisions dont Assimi Goita regrette “le caractère illégitime, illégal et inhumain”. 

La CEDEAO et l’UEMOA se sont assumées, nous en ferons autant”, a aussi déclaré l’officier auteur des putsch d’août 2020 et de mai 2021. Il ajoute cependant sur “le Mali reste ouvert au dialogue avec la CEDEAO pour trouver un consensus entre les intérêts supérieurs du peuple malien et le respect des principes fondamentaux de l’organisation”.

Mobilisation populaire 

Dans un communiqué, le gouvernement demande rassure la population malienne qu’il invite par ailleurs à se dresser contre les mesures de la CEDEAO et de l’UEMOA. Une manifestation des Maliens est annoncée pour le vendredi 14 janvier aussi bien au Mali qu’à l’extérieur du pays. 

Le gouvernement malien a aussi décidé d’élaborer “un plan de riposte pour sauvegarder notre souveraineté et préserver l’intégrité de notre territoire national”. 

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