08 Sep
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C’est un ultimatum que la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest donne aux militaires au pouvoir au Mali. La réunion ordinaire des dirigeants ouest-africains de ce 7 septembre 2020 à Niamey a décidé de hausser le ton contre la junte qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keita le 18 août dernier.

Un délai d’une semaine. C’est le temps que la CEDEAO donne au Comité national pour le Salut du peuple (CNSP) pour rendre le pouvoir à un président de la transition civil. En prenant cette décision, la CEDEAO reste dans sa ligne de refus de la conduite de la transition par un homme un uniforme. Les dirigeants de la junte n’écartaient pas pourtant cette option. Pour la CEDEAO, un civil doit conduire la transition politique d’une durée de 12 mois au plus alors que le CNSP souhaiterait une durée plus longue, 18 mois au moins.

Pour s’assurer de l’exécution de sa décision, la CEDEAO a maintenu les sanctions économiques contre le Mali. Les relations commerciales des autres pays avec le Mali sont donc toujours bloquées sauf pour les biens de première nécessité.

Le CNSP qui a lancé un processus de concertation nationale doit donc se accélérer son agenda pour parvenir à respecter les injonctions de la CEDEAO désormais dirigée par le président ghanéen.

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