26 Fév
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La Commission électorale nationale autonome (CENA) a rencontré, mercredi 26 février, les délégués des partis politiques pour leur présenter les mesures de souplesse qui leur permettront de réussir leurs déclarations de candidature aux élections communales du 17 mai.

Le président de la CENA a tenu à rassurer le partis politiques : son institution ne leur tiendra pas rigueur sur certains aspects de la présentation des dossiers de candidature. Les assouplissements annoncés sont divers.

Si vous venez avec une déclaration sur l’honneur non légalisée, on ne pas vous en tenir rigueur ; si c’est une procuration non légalisée, on ne va pas vous en tenir rigueur”, a déclaré Emmanuel Tiando.

Ce n’est pas tout. Les candidats doivent prouver leur présence sur la liste électorale, mais la CENA n’exigera pas d’eux de fournir impérativement leur carte d’électeur. Un récépissé délivré par l’Agence nationale de traitement suffirait selon Emmanuel Tiando.

Toutes ces facilités viennent s’ajouter à la gratuité de la délivrance des pièces administratives telles que le quitus fiscal, l’attestation de résidence,… décidée par le gouvernement au profit des candidats aux élections communales.

Les partis politiques seront cependant jugés sur la régularité des listes de candidature selon le président de la CENA qui s’appuie sur une décision de la Cour suprême, juge du contentieux des élections communales. Il s’agit de l’obligation de déposer en une fois 3630 dossiers soit 1815 dossiers de candidats titulaires et autant de candidats suppléants.

La seule concession accordée ici, c’est la possibilité d’une régularisation après le dépôt des listes de candidature. Cette régularisation “ne peut viser que la complétude, la régularité ou la validité des pièces de chaque dossier”, a fait savoir Emmanuel Tiando.

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