08 Fév
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Au Bénin, un projet va être exécuté pour renforcer  la résilience des communautés agricoles des zones frontalières en proie aux conséquences des changements climatiques. Les agriculteurs des communes de Djougou, de Copargo, de Ouaké et de Malanville sont les bénéficiaires. 

La mise en œuvre du projet dont la convention a été signée le 6 février 2023 au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, va favoriser la protection des moyens de subsistance des agriculteurs et éleveurs des zones concernées. La réduction des impacts des travaux champêtres sur le climat est l’autre volet du programme. 

Pour y parvenir, l’Etat prévoit l’amélioration des compétences des agriculteurs et des moyens utilisés pour produire.  Selon Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, “il faut pouvoir leur trouver les matériels de travail adaptés aux divers changements climatiques. Il faut les accompagner dans une capitalisation agricole. Il faut les accompagner dans la mise en place d’infrastructures qui permettent de générer des revenus et de développer des activités génératrices de revenus”.  

Le projet devrait aussi contribuer à la réduction des conflits entre agriculteurs et éleveurs du fait de la rareté du pâturage et des points d’eau. “Si avec ce programme, nous arrivons à régler substantiellement ces questions, à faire porter aux marchés les produits de l’agriculture, il va de soi que nous allons créer les conditions de vie paisible, un climat de paix et de sécurité pour ces communautés”, estime Gaston Cossi Dossouhoui.

La Belgique est le principal bailleur du projet. Le Bénin bénéficie aussi de l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement  (PNUD).  

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