C’est Mathieu Kérékou, qui au vu des difficultés économiques du pays et de la contestation populaire depuis deux ans contre sa politique de marxisme-léninisme, décide de convoquer la Conférence nationale (Voir ci-dessous le décret).
Quand il convoquait la Conférence, Kérékou n’avait aucune idée de ce qui allait se produire lors de ces assises. Le Grand camarade de lutte attendait des délégués l’élaboration d’une “charte d’union nationale qui servira de base à la rédaction d’une nouvelle Constitution” et la définition d’un “nouveau projet de société conforme aux principes du libéralisme économique”. Le Programme d’ajustement structurel des institutions de Breton Woods était déjà depuis juin 1989 pour faire face aux difficultés de trésorerie...
Voir ci-dessous, dans le même document, le décret de convocation de la Conférence, les discours de Robert Dossou, ministre du Plan et président du comité préparatoire et de Mathieu Kérékou ouvrant les travaux. Les textes ont été extraits de : “Les actes de la Conférence nationale”, ouvrage publié par la Fondation Friedrich Neumann aux éditions ONEPI.
[Bénin] Conférence nationale de février 1990 : Voici le décret de convocation et les discours de Robert Dos... by ORTB on Scribd
Le deuxième jour de la Conférence, le 20 février, a été celui de l'élection et de l'installation du présidium. L'Archevêque catholique de Cotonou, Mgr Isidore de Souza été élu à la tête d'un bureau de 13 membres pour diriger les travaux.. Ce même jour a été adopté le règlement intérieur de la Conférence.
A suivre...