07 Nov
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La 27e Conférence des Parties sur le climat s’est ouverte dimanche 6 novembre à Charm el-Cheikh en Egypte. Au deuxième jour de la rencontre, des dirigeants politiques du monde entier se retrouvent sous pression pour renforcer leurs engagements climatiques face à un réchauffement qui s’emballe et apporter un soutien financier aux pays pauvres qui en souffrent le plus.

Le monde va droit au “suicide collectif” si vous n’agissez pas vite et fort face à la crise climatique qui s’accélère, a déclaré ce matin, le Secrétaire général de l’ONU devant près de 100 dirigeants du monde qui prendront ensuite la parole.

“L’humanité a un choix : coopérer ou périr. C’est soit un Pacte de solidarité climatique soit un Pacte de suicide collectif”, a lancé Antonio Guterres.

“Toutes les crises sont importantes, mais aucune n’a autant d’impact”, avait martelé dimanche, lors de l’ouverture formelle de la COP27, Simon Stiell, le patron de l’ONU-Climat. “La crainte est que nous perdions un autre jour, une autre semaine, un autre mois, une autre année : nous ne pouvons pas nous le permettre”.

Les engagements actuels des pays sont pourtant loin d’être à la hauteur des objectifs de l’accord de Paris de 2015, pierre angulaire de la diplomatie climatique. Soit contenir le réchauffement de la planète “nettement” sous +2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, et si possible à +1,5°C.

Exigences des pays pauvres

L’aide au pays pauvres, souvent les plus exposés aux effets du réchauffement, même s’ils n’y ont presque pas contribué, est un autre enjeu crucial de cette COP27. Dans un premier geste, les délégués ont décidé dimanche de mettre pour la première fois à l’agenda officiel de la Conférence la question épineuse du financement des dommages déjà causés par le réchauffement.

Les pays vulnérables réclament un mécanisme de financement spécifique, à quoi rechignent les plus riches, qui craignent de voir leur responsabilité mise en cause et arguent que le financement climat est déjà suffisamment complexe. La COP27 qui s’achèvera le 18 novembre, ne débouchera pas sur une décision, les discussions doivent se poursuivre à l’horizon 2024.

Avec AFP

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