20 Avr
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Au lendemain du tirage au sort des groupes pour les éliminatoires de la Can 2023, l’ancien international béninois, Jean-Marc Adjovi-Bocco, a réagi aux chances de qualification des Ecureuils. Le Conseiller technique du ministre des Sports a également évoqué sur notre émission matinale 5/7 matins de ce mercredi 20 avril, la question du sélectionneur national qui préoccupe la communauté sportive.

Can 2023 : “chance et malchance de tomber dans le groupe du champion d’Afrique”

Logé dans la même poule que le Sénégal, le champion de la dernière Can, le Bénin doit “jouer tous les matchs avec sérieux, avec confiance, mais sans arrogance”, estime Jean-Marc Adjovi-Bocco. Il voit minimes les chances des Écureuils dans ce groupe L où se trouvent aussi le Mozambique et le Rwanda, deux adversaires non moins importants,  même s’ils “sont à notre portée”.

L’ancien capitaine des Ecureuils fait observer que le Bénin s’est incliné devant les Lions de la Téranga 1- 0 à la Can Egypte 2019, “mais avec un très bon match, très sérieux”. Donc, pour lui,  “on a la chance et la malchance de tomber dans le groupe du champion d’Afrique.

Néanmoins, “il faudra rééditer le même genre de match contre cette grande équipe” sénégalaise vainqueure de la Can 2021, pense Jean-Marc Adjovi-Bocco.

Choix du sélectionneur national : Moussa Latoundji a ses chances

Alors que les Ecureuils, toujours sans sélectionneur national, abordent en juin la phase éliminatoire de la Can 2023, la confirmation ou non de l’adjoint de l’ancien coach Michel Dussuyer, préoccupe le monde du football béninois. À cette préoccupation, le conseiller technique du ministre des sports a semblé dire que l’entraîneur intérimaire, Moussa Latoundji, pourrait être confirmé au poste de sélectionneur national.  “Il y a eu cette belle compétition d’Antalya où Moussa a fait d’excellents résultats ; (…) il a montré de très belles choses que ça soit au niveau de la qualité du jeu, que ça soit au niveau de l’organisation ou de la relation avec les joueurs. Ça, c’est quelque chose de vraiment intéressant qu’on a eu”, s’est réjouit le conseiller technique. 

A titre personnel, il porterait son choix sur Moussa Latoundji. “Avant les matchs d’Antalya, je dirais que c’était trop tôt” de lui confier l’équipe nationale,”mais aujourd’hui, (…) je le prendrai”, a-t-il confié non sans nuancer : “C’est seulement trois matchs. Ce ne sont pas des matchs de qualification. Donc, il faut vraiment peser le pour et le contre. Et surtout ne pas mettre Moussa Latoundji qui est pour moi un futur grand, dans de mauvaises dispositions”. 

Dans tous les cas, le ministre en charge des sports et la Fédération béninoise de football sont responsables du choix du sélectionneur des Ecureuils. 

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