23 Nov
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A Accra au Ghana, les chefs d’État du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Niger, du Mali et du Togo se sont rencontrés mardi 22 novembre, pour discuter de leur coopération en matière de lutte contre le terrorisme. C’est un sommet qui a connu aussi la participation du Nigéria et du Conseil européen. 

Ouverte le jeudi 17 novembre 2022, la session a pris fin ce mardi. Les discussions ont été plus d’ordre technique. La collaboration inter-État pour faire face à la propension des groupes djihadistes a préoccupé. Les Etats membres de l’initiative d’Accra ont remis à table la question du renforcement de la force “Koudanglou renforcée”; une force conjointe multinationale qui intervient dans les zones frontalières.  

Le président béninois, Patrice Talon, a insisté sur le financement souverain du plan de lutte contre le terrorisme. L’engagement de mobiliser les ressources y relatives, d’ici quelques semaines, a été pris par les Etats membres de l’initiative d’Accra.   

Outre les représentants du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Niger, du Mali et du Togo, “L’initiative d’Accra” a enregistré la présence des émissaires du Nigéria en tant qu’observateur, du Conseil européen et de la Grande Bretagne. 

Selon le communiqué final de la rencontre,  “l’idée d’organiser une conférence internationale sur l’Initiative d’Accra a été bien accueillie”.

En 2017, l’initiative d’Accra a pris corps. Elle regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo avant d’être élargie au Mali et au Niger. Son objectif est de mettre en place un dispositif sécuritaire indépendant et efficace en vue de lutter contre le terrorisme. 

Lire aussi>>>Opération “Koudanlgou renforcée” : l’Initiative d’Accra en réunion de planification à Cotonou

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