29 Avr
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Le 1er mai 2024 sera mouvementé au Bénin selon les annonces des responsables syndicaux. Meeting et marches de protestation sont au menu de la célébration de la fête du travail après une manifestation infructueuse à Cotonou. 

Le samedi 27 avril a annoncé les couleurs avec une marche de protestation contre la vie chère initiée par quatre centrales syndicales. La manifestation, annoncée dans les médias mais non autorisée selon un communiqué du Préfet de Cotonou, n’a pu se dérouler. Trois leaders syndicaux mobilisés sur le terrain pour tenir la marche ont été interpellés en même temps que plusieurs autres personnes. Elles ont toutes été libérées en fin de soirée du même jour. 

En conférence de presse à Cotonou ce lundi, les responsables des quatre faîtières syndicales initiatrices de la marche ont désapprouvé le blocus imposé le jour de la manifestation qui n’était pas formellement interdite selon eux. Leur lettre de déclaration de marche pacifique n’a pas eu de réponse de l’autorité préfectorale, ont-ils relevé, rejetant le communiqué publié par le préfet Alain Orounla. Les syndicalistes comptent d’ailleurs engager une action en justice contre ceux qui ont entravé la tenue de la marche.

Le 1er et le 11 mai pour rebondir 

Anselme Amoussou, secrétaire général de la CSA, Confédération des Syndicats Autonomes du Bénin, annonce que dès le 1er mai, à l’occasion de la fête du travail, un meeting d’information et de prise de décision sera organisé à la Bourse du Travail à Cotonou. Et ce, en prélude à la nouvelle marche reprogrammée pour le 11 mai à Cotonou. 

Il faut signaler que la CSTB, Confédération Syndicale des travailleurs du Bénin, qui fait bande à part, prévoit, de son côté, des marches dans plusieurs villes dont Cotonou, le jour de la fête du travail.  

“Il n’y a pas de dialogue” 

Si les partenaires sociaux tiennent à prendre la rue, c’est parce qu’il y sont contraints selon Noël Chadaré, secrétaire général de la COSI, Confédération des Organisations syndicales du Bénin. “Il n’y a pas de dialogue. Les canaux du dialogue sont bouchés. L’alternative c’est la rue”, a-t-il déclaré. 

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