07 Oct
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La libre circulation des personnes et des biens  peine à être effective au sein de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa). Pour concrétiser ce principe fondamental de l’espace communautaire, deux plateformes numériques ont été conçues pour réduire les tracasseries douanières aux citoyens.

Faciliter la mobilité des personnes, des biens et des services est l’un des piliers fondamentaux de l’Uemoa. Adopté depuis le 29 Mai 1979 à Dakar, de nombreux obstacles affectent ce pilier. Ce sont par exemple, les barrières douanières excessives, les retards administratifs ou encore les contrôles inutiles aux frontières et sur les corridors. Pour briser ces entraves, l’Uemoa, trouve comme solution la mise en place de deux plateformes numériques destinées à résorber ces entraves.

La première plateforme (www.disparlerte.uemoa.int) va considérablement réduire les pertes de temps lors des formalités. “La première plateforme va  permettre aux différents industriels  ainsi qu’aux entreprises de pouvoir soumissionner leur dossier en ligne pour un gain de temps et la transparence dans la gestion des différents dossiers”, a souligné Jean Bado, un des consultants ayant conçu la plateforme.

Il précise que la seconde (www.pfdofc.uemoa.int) est un prolongement de la première application web. “Ici s’il s’agira de signaler toute entrave à la libre circulation des personnes et des biens”, a-t-il expliqué.

Outiller les utilisateurs pour un bon usage  

Se familiariser et s’approprier les différents outils afin d’optimiser l’utilisation des plates-formes est une étape cruciale pour un bon usage. Ainsi un atelier de formation a été initié  à l’intention des différents acteurs  de plusieurs pays de l’espace Uemoa couvrant les domaines du marché commun. 

“Il est essentiel que tous les acteurs, qu’ils soient gouvernementaux ou non,  participent activement à ce mécanisme d’alerte. Les citoyens et les entreprises  sont encouragés à signaler toute entrave à la libre circulation qu’il rencontre”, a martelé  Georges Anicet Ouedraogo, directeur de cabinet à la direction du marché régional et de la coopération, lors de l’ouverture des travaux.

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