14 Sep
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En conseil des ministres ce 14 septembre, les membres du gouvernement ont entre autres décidé du recrutement de 100 gardes forestiers et de l’acquisition de 188 ambulances au profit du Service d’assistance médicale d’urgence (SAMU-Bénin).  La  première phase des travaux d’alimentation en énergie de la Route des Pêches sera réalisée en urgence.

100 gardes forestiers vont être recrutés au profit de la Direction générale des Eaux, forêts et chasse au titre de l’année 2022. Ce renforcement de l’effectif du personnel permet de combler le “déficit persistant de gardes forestiers, en considération de la pyramide de l’ensemble des effectifs, tous corps confondus”, renseigne le compte rendu du Conseil des ministres. En 2020, le même nombre de gardes forestiers a été recruté. 

Le Conseil des ministres présidé par le Chef de l’État, Patrice Talon, a en outre autorisé l’acquisition de 188 ambulances. Cet achat s’inscrit “dans le cadre des réformes engagées dans le secteur de la santé”, indique l’exécutif. Le gouvernement a prévu d’acquérir  ces moyens roulants afin de “garantir les performances du dispositif de référence et de contre référence pour améliorer les prestations fournies aux populations (…) et le développement d’un mécanisme de transport sanitaire intégrant le SAMU-Bénin”

En plus de ces décisions, l’exécutif béninois réalise les prochains jours la première phase des travaux d’alimentation de la Route des Pêches en énergie électrique. Ce sont des réalisations inscrites “au Programme d’action du gouvernement…pour satisfaire les besoins en énergie électrique des complexes hôteliers, touristiques, sanitaires et sportifs prévus sur cette portion de route”, souligne-t-on dans le compte rendu du conseil des ministres. Les travaux vont aussi favoriser l’alimentation des populations environnantes en électricité.

Par ailleurs, le Conseil a marqué son accord pour l’organisation prochaine de nouveaux tests de recrutement des aspirants au métier d’enseignant en vue de reconstituer la base de compétence. 

L’autre sujet qui a  préoccupé le gouvernement béninois, est la réglementation de l’embauche et de la gestion de la main-d’œuvre docker au niveau des ports et des plateformes logistiques portuaires au Bénin. Le compte rendu du conseil des ministres précise que “les conditions disparates d’embauche et de gestion de cette main d’œuvre compromettent le respect des règles de sûreté et de sécurité sur les espaces portuaires”. Face à cela, les entreprises manutentionnaires agréées ont proposé “la mise en place d’un bureau d’embauche unique”
Le conseil des ministres a à cet effet adopté un “décret dont l’application permettra d’opérationnaliser une réglementation spécifique à ce personnel”.    

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