21 Mar
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A quelques semaines du début du pèlerinage à la Mecque (Hadj 2023), le gouvernement multiplie les initiatives pour faciliter les démarches aux pèlerins.

Après un pèlerinage réussi en 2022, le gouvernement veut assurer aux pèlerins béninois à la Mecque, des conditions optimales pour leur participation au Hadj 2023. Au ministère des affaires étrangères et de la coopération, l’ambition est même de faire mieux que l’édition passée.

“Nous sommes loin du temps où on ne savait pas comment le Hadj devait être organisé. Nous sommes loin du temps où nous nous confrontons inutilement autour d’une chose qui devrait normalement nous amener à agir dans la concertation et dans l’amour du prochain”, a rassuré le ministre des affaires étrangères et de la coopération Aurélien Agbénonci. 

Coûts et conditions

Le pari, c’est l’Agence pour la gestion de la logistique des officiels qui se doit de le relever. Et cette structure mise en place dans le cadre d’une réforme plus large est déjà à pied d’œuvre. “Aglo n’a pas voulu se laisser surprendre par le temps. Les autorités saoudiennes la limitation d’âge à 65 ans est levée, le test PCR n’est plus exigé. Par contre, le vaccin anti-covid-19 est obligatoire”, a précisé Ghislaine Messanh, directrice générale de l’Aglo.

Cependant, pour pouvoir effectuer le Hadj 2023, les pèlerins béninois qui le souhaitent devront débourser la somme de 3,5 millions de francs. La date limite des inscriptions est fixée au 18 mai. Quant aux services personnalisés, tout prend fin le 15 mai 2023.

Aussi, faut ajouter que cette année, le royaume saoudien a accordé plus de 4600 places aux pèlerins béninois. Comparé à l’année dernière, le chiffre est en augmentation de plus de 50%. En effet, en 2022, le Bénin n’avait été autorisé à envoyer que quelques 2000 pèlerins dans un contexte de pandémie de Covid-19.

Lire aussi : Hadj 2022 : pourquoi le coût a augmenté ?

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