15 Mar
Partager:

A la faveur du conseil des ministres du mercredi 15 mars 2023, le gouvernement a nommé Huguette Bokpè Gnacadja à la tête de l’Institut national de la femme (INF).

Maître Huguette Bokpè Gnacadja est la nouvelle présidente de l’Institut national de la femme. L’avocate remplace Claudine Prudencio qui dirigeait l’institution depuis sa création. L’ancienne députée aura passé moins de deux ans à la tête de l’institution chargée de promouvoir les droits de la femme au Bénin.

L’Inf a été créée en 2021 en remplacement de l’Institut national pour la  promotion de la femme. Ces missions vont de la promotion de la femme à tous les plans (économique, politique, social, juridique, culturel) tant dans la sphère publique que privée.

Volet important aussi dans un contexte de violences basées su  le genre, la lutte contre toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard de la femme. Pour cela, l’Institut pourra ester en justice. Et également prévu en son sein, un “service actif d’écoute qui recevra les dénonciations de faits de discrimination ou de violence”.

“Ce n’est pas un limogeage”

Alors que la polémique semblait enfler quelques jours après le remplacement de l’ancienne présidente de l’INF, le gouvernement a apporté des précisions à travers son porte-parole. Interrogé sur le sujet, Wilfried Léandre Houngbédji s’est expliqué auprès de nos confrères du Matinal.

“Il y a eu un changement parce que le président de la République a discuté avec Prudencio de ses nouveaux enjeux pour elle-même et des enjeux nouveaux pour l’Institut et il m’a semblé que les deux se sont parfaitement entendus sur ce qui intéressait davantage Claudine Prudencio”, a-t-il laissé entendre.

Lire aussi : Défense des droits des femmes : l’INF vulgarise ses interventions

Partager:

A lire également

LAISSEZ UN COMMENTAIRE