25 Nov
Partager:

Ce 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, commence la campagne d’activisme contre la violence basée sur le genre. Au Bénin, elle intervient dans un contexte de renforcement législatif et institutionnel de la protection du sexe féminin, un motif d’espoir pour des défenseuses de la cause des femmes. 

Promue par l’ONU, cette campagne a pour thème : “ Oranger le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes !”. C’est ainsi que les Nations Unies et ONU Femmes, depuis 2008, sollicitent l’attention mondiale sur les violences contre les femmes : 

“Bien qu’elle soit omniprésente, la violence basée sur le genre n’est pas inévitable. Elle peut et doit être évitée. Pour mettre fin à cette violence, il faut commencer par accorder foi aux récits des survivantes, adopter des approches globales et inclusives s’attaquant aux causes profondes, transformer les normes sociales préjudiciables et autonomiser les femmes et les filles. Avec des services essentiels axés sur les survivantes dans les domaines de la police, de la justice, de la santé et des services sociaux, ainsi qu’un financement suffisant pour le programme des droits des femmes, nous pouvons mettre fin à la violence basée sur le genre”. 

13 ans après, en ce qui concerne le Bénin, des signes positifs donnent de l’espoir aux activistes. L’actualité de la question au Bénin est faite de multiplication des cas de violences contre les femmes régulièrement rapportées par les médias sociaux mais aussi du renforcement des moyens de lutte. De nouvelles lois ont été votées contre les violences sexistes, pour élargir le droit à l’avortement et l’Institut national de la Femme (INF) connait une nouvelle vie avec des pouvoirs plus étendus. 

“La situation n’est pas encore reluisante dans les milieux professionnels, déplore la présidente du Réseau des femmes syndicalistes du Bénin. Mais Basilia Koukoui estime que “les actes posés par les autorités sont prometteurs”. Et en plus de la répression qui est renforcée contre les auteurs des violences basées sur le sexe, la syndicaliste préconise la prise de responsabilité par les femmes victimes : “Il faut amener la victime à avoir confiance en elle, à savoir qu’elle a le droit de dénoncer”.

Partager:

A lire également

LAISSEZ UN COMMENTAIRE