25 Mai
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Au Bénin, une zone industrielle spéciale se développe à grande échelle. Les premières usines installées ont déjà créé environ 2000 emplois plus d’un an après le démarrage de leurs activités dans cet espace économique situé à Glo-Djigbé.

Sur cinq unités de transformation de noix de cajou, deux tournent à plein régime. Les deux usines font une production qui varie entre 15.000 et 13.000 tonnes par an. Les deux entreprises emploient 700 personnes. 

Au sein de la Zone industrielle spéciale de Glo-Djigbé (GDIZ), d’autres usines confectionnent des vêtements à hauteur de 4 millions de pièces par an. 1000 jeunes béninois y travaillent au quotidien selon la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI-Bénin). 

Le directeur général de la SIPI-Bénin, Létondji Béhéton, assure qu’à “ce jour, après avoir développé une première phase de 400 hectares,  36 investisseurs” ont signé avec le Bénin. Ces derniers vont exploiter la Zone industrielle spéciale de Glo-Djigbé.

Dans le lot, figurent des entrepreneurs béninois. Le Béninois Ulrich Adjovi, patron du groupe Empire, connu pour ses activités dans le monde du divertissement et de l’événementiel,  implante une usine de fabrication des chaises et tables en plastique ou en bois dans la GDIZ. 

Comme Ulrich Adjovi, d’autres investisseurs démarrent bientôt leurs activités dans cette zone économique qui se veut un hub industriel de valorisation du “Made in Bénin”.

Développée par le groupe ARISE en partenariat avec le Bénin, la Zone économique de Glo-Djigbé ou la Zone industrielle spéciale de Glo-Djigbé s’étend sur une superficie de 1.640 ha dans la commune d’Abomey-Calavi à 45 km de Cotonou.

Le hub industriel devrait offrir 300.000 emplois d’ici 2030, selon les ambitions du gouvernement en février 2021

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