Le président mauritanien est le nouveau président de l’Union africaine. Conformément à l’agenda de l’organisation, il devra promouvoir l’éducation sur le continent durant son mandat.

En marge du 37è sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine, la présidence de l’organisation panafricaine a changé de main. Le comorien Azali Assoumani qui dirigeait l’organisation depuis un an a passé le témoin à son homologue mauritanien Mohamed Ould El-Ghazaouani. Ce dernier qui dirigera l’UA pendant les douze prochains mois aura pour mission principale de promouvoir l’éducation sur le continent. 

En faisant le choix de placer l’éducation au cœur de l’année 2024, les chefs d’Etat africains s’engagent à renforcer l’investissement dans ce secteur crucial. En Afrique, l’éducation souffre de nombreux maux. Par exemple, le secteur souffre d’un déficit de plus de 100 milliards de dollars d’investissement et 17 millions d’enseignants. En conséquence, ce sont 17% des enfants africains qui ne sont pas inscrits à l’école primaire et 75% qui finissent le niveau secondaire sans en acquérir les compétences. 

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“Repenser les systèmes éducatifs dans l’urgence”

Le président Mohamed Ould El-Ghazaouani semble avoir pris la mesure de l’enjeu. Dans sa première allocution en tant que président en exercice de l’Union africaine, il a d’abord reconnu “l’importance vitale” que constitue ce sujet sur un continent composé d’environs 60% de jeunes. Il a ensuite appelé au sens de responsabilité de ses pairs. “Il nous revient, à nous tous ensemble, ici, réunis, de repenser, dans l’urgence, nos systèmes éducatifs afin d’offrir à cette jeunesse, un peu trop perdue, lassée et désespérée, de véritables perspectives de vie décente, dans leurs propres pays, afin qu’elle puisse, d’abord croire, en leur continent et donc participer, avec dignité et fierté, de manière active à l’action de construction de leurs nations”, a-t-il lancé.

Pendant les douze prochains mois, le Mohamed Ould El-Ghazaouani va donc porter ce message auprès de ses pairs africains dans l’espoir de faire évoluer la situation de l’éducation sur le continent.

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