18 Sep
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Le Koutammakou du Bénin fait désormais partie du patrimoine mondial de l’Unesco. Son inscription sur cette liste est intervenue au cours de la 45ème Session de l’institution ouverte au Royaume d’Arabie Saoudite le 10 septembre 2023 et qui va s’achever le 25 septembre.

“Des bosquets, sources et rochers sacrés, collines aménagées en terrasse et réseaux de murets de rétention d’eau, forêts et espèces végétales utilisées dans la construction des sikien, associés aux rituels et croyances des Batammariba”, forment le Koutammakou selon l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)

Dans cet environnement unique, les Batammariba vivent. La région est semi-montagneuse et s’étend au-delà de la frontière du Bénin au Togo voisin. Le territoire s’évalue à près 271.826 hectares (Ha).

Sur les 271.826 ha, 240.658 ha appartiennent au Bénin. Les autorités béninoises se réjouissent de l’inscription du pays des Batammariba sur la liste des patrimoines mondiaux de  l’Unesco. “L’approbation de cette extension(..) vient confirmer la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) de ce bel espace culturel, faisant du Koutammakou béninois, une véritable destination touristique”, assure le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola. 

Le gouvernement béninois voit labellisation du Koutammakou contribuer à l’amélioration de l’offre touristique disponible dans la partie septentrionale du Bénin avec le projet “Route des Tata”. “Cette richesse patrimoniale de la partie septentrionale du Bénin bénéficie d’une attention particulière du gouvernement du président Patrice Talon qui s’emploie à mettre en valeur les potentialités dont regorgent les différentes localités du Bénin”, indique l’Exécutif béninois

Avant la labellisation du Koutammakou, l’Etat béninois avait mis en place un comité de gestion avec un mandat de quatre ans. Les responsables en charge du patrimoine définissent un plan de gestion et de conservation du site. “Cela, pour répondre aux dispositions pratiques qu’exige la gestion d’un bien du patrimoine mondial”

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