20 Nov
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En période de crise sanitaire, les pays de la CEDEAO, en raison des frontières poreuses et des déplacements de personnes se voient rapidement submergés par la propagation de certaines maladies émergentes et réémergentes. Il s’agit par exemple  de la fièvre Lassa, de la COVID-19 , de la poliomyélite et  bien d’autres maladies contagieuses. Pour une gestion commune de ces genres d’urgence sanitaires,l’OOAS (Organisation Ouest Africaine de la Santé) a créé le  Groupe technique de travail sur la Communication de Risques et Engagement Communautaire (CREC).

Différentes épidémies ont menacé la quiétude des populations dans l’espace CEDEAO ces dernières années. La COVID-19 notamment a révélé la fragilité des systèmes de santé mais également celle de la riposte communautaire dans les pays d’Afrique subsaharienne. De plus, cette pandémie a été l’occasion pour les pays d’identifier les problèmes spécifiques  de certains groupes cibles non pris en compte. Les plans de communication de risque et les budgets afférents inexistants et les rumeurs qui ont grossi à cet effet sont autant de facteurs qui ont compromis la riposte en Afrique subsaharienne. La communication de risque qui intègre le genre est née de ces constats. 

A M𝗈𝗇𝗋𝗈𝗏𝗂𝖺, 𝖽𝗎 𝟥𝟢 𝗈𝖼𝗍𝗈𝖻𝗋𝖾 au 𝟦 𝗇𝗈𝗏𝖾𝗆𝖻𝗋𝖾 𝟤𝟢𝟤𝟥, les experts en communication de l’espace CEDEAO se sont réunis pour 𝖽é𝗏𝖾𝗅𝗈𝗉𝗉𝖾𝗋 𝗎𝗇𝖾 𝖻𝖺𝗌𝖾 𝖽𝖾 𝖽𝗈𝗇né𝖾𝗌 𝗋é𝗀𝗂𝗈𝗇𝖺𝗅𝖾 𝖽𝖾 𝗆𝖾𝗌𝗌𝖺𝗀𝖾𝗌 𝖼𝗅é𝗌 𝖾𝗍 𝖽’𝗈𝗎𝗍𝗂𝗅𝗌 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗅𝖺 𝖼𝗈𝗆𝗆𝗎𝗇𝗂𝖼𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇 𝖽𝖾 𝗋𝗂𝗌𝗊𝗎𝖾 𝗌𝖾𝗇𝗌𝗂𝖻𝗅𝖾 𝖺𝗎 𝗀𝖾𝗇𝗋𝖾 𝖾𝗍 à 𝗅’𝖾𝗇𝗀𝖺𝗀𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝖼𝗈𝗆𝗆𝗎𝗇𝖺𝗎𝗍𝖺𝗂𝗋𝖾 𝖻𝖺sé 𝗌𝗎𝗋 𝗅’𝖺𝗉𝗉𝗋𝗈𝖼𝗁𝖾 𝖮𝗇𝖾 𝖧𝖾𝖺𝗅𝗍𝗁. C’est une manière de faire front ensemble contre les urgences sanitaires et de façon multisectorielle pour une meilleure efficacité.

Concrètement, il est question de mettre en place des politiques communes de communication de risque qui tiennent compte de l’environnement, de la faune et des besoins aussi bien des femmes que  des enfants. Par exemple, au moment où une épidémie commence au Bénin, les pays frontaliers devraient être informés et développer des messages similaires pour protéger les populations qui sont en libre circulation dans chacun des pays. Partir chacun de son côté sans une approche commune est  bien souvent dommageable pour une gestion efficiente de ces maladies.

Angela Kpeidja

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