08 Déc
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Avec de nouvelles lois répressives, le Bénin renforce la lutte contre les violences basées sur le genre généralement dirigées contre le sexe féminin. Alors que se déroule la campagne des 16 jours d’activisme contre ces violences, Huguette Bokpè Gnacadja, secrétaire exécutive de l’Institut national de la femme (INF), peint un tableau “alarmant” et partage ses espoirs pour l’avenir de la lutte contre les VBG au Bénin.

Ces derniers au Bénin, les réseaux sociaux et les médias ont souvent relayé des cas de violences sur des femmes et filles. Cette récurrence correspond effectivement à une ampleur du fléau des VBG selon la secrétaire exécutive de l’Institut national de la femme. “Les statistiques sont alarmantes”, affirme Me Huguette Bokpè Gnacadja :

“On serait tenté de dire que c’est l’effet du relais des cas par les réseaux sociaux qui crée une ambiance alarmiste mais je suis tentée de croire c’était déjà alarmiste et qu’heureusement les réseaux sociaux dévoilent ce qui se passait dans l’ombre et avec autant de gravité.”

La réforme de l’INF, le vote d’une nouvelle loi réprimant les violences sexistes,… participent de la nouvelle tendance dans la protection des femmes au Bénin. La volonté de punir plus lourdement que par le passé est clairement affichée.

“L’objectif de ce signal législatif très fort est de renforcer les recours, de cibler certains auteurs dont les positions de pouvoir et d’autorité ou d’influence sont de nature à constituer des circonstances aggravantes et de durcir en conséquences les peines encourues par ces personnes”, fait savoir Me Bokpè Gnacadja. Elle espère que “loi puisse produire ses effets dissuasif et punitif”.

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