08 Sep
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Dans le cadre des réformes dans le secteur de la santé, le gouvernement a décidé de fusionner les deux structures en vue “d’optimiser les prestations au profit des usagers.”

Clap de fin pour l’hôpital d’instructions des armées (HIA) de Cotonou, connu également sous l’appellation “Camp Guezo” du nom de la garnison militaire au sein de laquelle elle est installée. Le HIA va se fondre dans le Centre national hospitalier et universitaire (CNHU) Hubert Koutoukou Maga de Cotonou. “Cette décision s’explique par la volonté du Gouvernement de fusionner ces deux structures afin d’en optimiser les prestations au profit des usagers”, peut-on lire dans le compte rendu du conseil des ministres du mercredi 7 septembre 2022 qui en a fait état. 

Le gouvernement explique que les ressources, humaines et matérielles, des deux établissements pourraient être mieux exploitées si elles étaient mutualisées sous un seul management. Une réorganisation qui donnerait plus de satisfaction aux usagers de ces centres hospitaliers. “La mise en commun des moyens va donc favoriser la mutualisation des ressources disponibles dans les deux structures, le renforcement des pôles de spécialités, une plus grande efficacité dans la prise en charge des urgences, une meilleure organisation s’agissant de l’approvisionnement en intrants et de l’acquisition des équipements, de même que la facilitation de la référence et de la contre référence ou la continuité des soins”, a détaillé le compte rendu du conseil des ministres. 

Pour la mise en œuvre de la réforme, le gouvernement a désigné le ministre de la santé et son homologue chargé de l’économie et des finances pour conduire les travaux. “Le ministre de la Santé prendra les dispositions indiquées, en lien avec le ministre de l’Economie et des Finances, pour la mise en place des organes de gouvernance du nouveau Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou MAGA”, a, en effet, précisé le compte rendu du conseil des ministres.

En janvier 2022, les hôpitaux d’instructions des armées de Cotonou et de Parakou avaient été transférés de la tutelle du ministère de la défense vers celle du ministère de la santé

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