21 Août
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La CEDEAO ne reconnaît pas les nouvelles autorités du Mali après le coup d’Etat contre le président Ibrahim Boubacar Keïta. Réunis en session extraordinaire jeudi 20 août 2020, les chefs d’Etat de la communauté ont exigé le rétablissement de l’ordre constitutionnel, une exigence soutenue par un train de mesures pour forcer la main aux militaires putschistes.

Les chefs de l’Etat de la CEDEAO ont confirmé les mesures précédemment décidées par la commission de l’organisation. Ils exigent un retour pur et simple à l’ordre constitutionnel renversé par les militaires le 18 août avec le rétablissement dans ses fonctions du président Boubacar Keïta. Ainsi, jusqu’au retour à la situation normale, le Mali est suspendu de tous les organes de la CEDEAO, les frontières terrestres et aériennes des autres Etats sont fermés au Mali et un embargo économique est mis en place.

La CEDEAO poursuit cependant sa mission de conciliation dans le pays en crise depuis plusieurs mois. Une délégation de l’organisation s’y rendra conduite par l’ancien président nigerian Goodluck Jonathan.

Par ailleurs, “Craignant un isolement total du Mali, le Président Patrice Talon a plaidé et obtenu de ses pairs un assouplissement des sanctions économiques”, indique le ministre des Affaires étrangères du Bénin. Les produits de première nécessité, les denrées alimentaires pourraient sur cette base être acheminées dans le pays. Les Béninois qui y vivent sont invités à la grande prudence pour leur sécurité.

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