06 Sep
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Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche a clôturé ce week-end une tournée dans les zones de production agricole du Bénin. Si la campagne agricole 2022-2023 se déroule de façon satisfaisante, le ministre Gaston Dossouhoui a insisté sur certains éléments pour améliorer la productivité. 

Trois mois après le lancement de la campagne agricole 2022-2023, c’est en superviseur des activités que Gaston Dossouhoui s’est présenté aux côtés des paysans jusque dans les champs. Au bout de ses lèvres, des questions essentielles : comment la campagne se déroule-t-elle ? Les moyens de production sont-ils mis en place ? Les semences sont-elles disponibles en quantité suffisante ? Les superficies sont-elles emblavées selon les prévisions ? A toutes ces questions le ministre reçoit, en général, des réponses satisfaisantes. 

Satisfait, certes, mais Gaston Dossouhoui est justement porteur d’un message particulier à l’endroit des producteurs. Il faut passer à l’agriculture intensive, produire plus tout en diversifiant la culture et viser un marché sous régional. Dans le Zou, les Collines, la Donga et l’Atacora, le message est le même. Le ministre se montre particulièrement insistant sur la nécessité de diversifier les cultures. “On ne peut pas faire une seule chose. Et comme tu fais de grands champs ici, tes moutons vont trouver des résidus de récoltes. Tu as fini de faire le maïs, ils vont brouter ça. Tu as fini de faire du soja, ils vont se promener ici pendant toute la saison sèche et même fertiliser ton champs”, conseille-t-il à un producteur, au milieu d’un champ de maïs.

Une production en nette progression

Alors que la campagne agricole 2022-2023 est placée sous le thème “Agir efficacement sur les leviers majeurs de l’agriculture béninoise pour relever les défis de la campagne 2022-2023”, les autorités béninoises visent un rendement plus important que les campagnes précédentes. Un objectif en passe d’être atteint à en croire le directeur de la statistique agricole. “Nous escomptons avoir une production renforcée de près de 5% de plus que la campagne antérieure. Au niveau des tubercules, nous attendons une croissance de plus de 3% et au niveau des légumineuses, nous ferons une progression de plus de 10%. Les progrès vont s’accentuer au niveau du coton, au niveau de l’ananas et de l’anacarde”, a confié Alexandre Biaou. 

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