17 Mar
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A l’horizon 2021, le gouvernement béninois envisage un mix énergétique de 400 Mw provenant d’une part des énergies solaires et d’autre part des centrales thermiques. Ceci pour rendre le Bénin autonome en matière d’énergie électrique.

Dans son programme d’actions du gouvernement (PAG), Patrice Talon a inscrit en priorité l’amélioration des conditions de vie des populations en réduisant leurs difficultés d’accès à l’eau potable et à l’énergie électrique. Cette dernière est l’un des facteurs de développement, car l’énergie participe à l’évolution de l’économie.

 

Les énergies renouvelables, le meilleur investissement ?

Vue de panneaux solaires alimentant le réseau électrique d’une localité du Zou © Présidence de la République

L’une des mesures du PAG dans le secteur de l’énergie est le développement des énergies renouvelables par la baisse “des coûts de production grâce à l’hydraulique, et augmenter la part de renouvelable dans le mix  énergétique, tout en mettant à disposition des populations une énergie moderne” .

Le gouvernement a opté pour ces sources d’énergie qui permettent de tirer avantage de certains atouts et potentialités naturels des régions. Les énergies renouvelables ont pour caractéristiques d’être disponibles, non polluantes, sans danger pour le climat et utilisant les ressources naturelles (stock illimité). Elles sont classées en divers types : l’énergie solaire, l’énergie éolienne, lénergie hydraulique, la biomasse et la géothermie.

Face aux moyens limités de la Société béninoise d’énergie électrique de pouvoir alimenter toutes les contrées, l’une des pistes explorée est l’électrification hors réseau. Elle permet de doter les villages d’électricité sans les raccorder à la Sbee. De ce fait, le courant sera disponible pour l’éclairage public, les ménages, l’école, les centres de santé et autres lieux publics avec une baisse des frais de raccordement. L’Etat met en place les conditions pour assurer la dépendance énergétique. A cet effet, il a été réalisé, l’interconnexion Bembèrèkè-Kandi-Malanville. Hormis ces réalisations, d’autres options pour accroître la capacité énergétique sont exploitées.

Pour joindre l’acte à la parole, l’électrification de plusieurs localités (environs 200) , à Bembèrèkè, à Tchaourou, à Bonou grâce au solaire a été réalisée. Du nord au sud, plusieurs centrales ont aussi été réhabilitées, comme ce fut le cas de la centrale solaire de Porto-Novo.

Plusieurs autres projets ont été lancés : le projet d’accès à l’électricité hors réseau du second compact du MCA-Bénin II, le projet d’électrification de 750 infrastructures communautaires financé par la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) , la construction de mini-centrale solaires.

La stabilité de l’énergie électrique a toujours été un défi crucial pour les gouvernements qui se succèdent depuis 1990. Quatre ans après l’élection de Patrice Talon, la situation s’est améliorée. L’indépendance énergétique prônée par le chantre de la rupture est engagée. Pour preuve, une nouvelle centrale thermique, Maria Gléta 2 avec une production énergétique de 129 Mw a été inaugurée en août 2019.

 

Elle sera alimentée avec du gaz en tenant compte de son faible taux de pollution et de son faible coût contrairement au fuel lourd. Un système d’importation de gaz liquéfié est envisagé pour maintenir sa disponibilitéDu nord comme au sud, l’Etat met en place les conditions pour assurer la dépendance énergétique. A cet effet, il a été réalisé, l’interconnexion Bembèrèkè-Kandi-Malanville. Hormis ces réalisations, l’Etat exploite d’autre options pour accroître sa capacité énergétique. Le Bénin a actuellement une production énergétique de plus de 127 Mw.

Les bénéficiaires ne cachent pas leur joie et satisfecit face à de ces actions qui éloignent la pénombre dans leur localité.

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