Après deux tentatives étouffées par la police, la marche des syndicats contre la vie chère a finalement eu lieu à Cotonou le samedi 11 mai 2024. A l’appel des leaders syndicaux, une foule de citoyens s’est mobilisée pour demander des mesures d’atténuation de l’inflation. 

Avant d’égrener le chapelet de doléances, les syndicats ont d’abord imputé la vie chère à la politique économique et sociale du Gouvernement. “Non à une gouvernance qui affame” : le message en gras sur un large calicot était assez expressif. Face à la situation, il est demandé aux autorités “la prise de mesures adéquates et à impact immédiat pour juguler la cherté excessive de la vie”. 

Ouverture de dialogue 

Les organisations syndicales initiatrices de la marche demandent aussi l’ouverture “sans délai d’un dialogue franc, sincère et producteur de résultats concrets en liens avec les revendications des travailleurs”. Parmi les points sur la motion , figurent également la libération des personnes poursuivies par la justice à la suite de la marche dispersée du 1er mai.

Dès le 23 mai, une rencontre devrait se tenir entre les acteurs sociaux et le Gouvernement.