23 Déc
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Les sanctions judiciaires sont tombées dans l’affaire de tricherie au dernier concours de recrutement des auditeurs de justice. Sont condamnés, deux candidates ainsi que deux hommes dont un cadre du ministère de la Justice.

Le procès de l’affaire a duré jusqu’à la nuit de ce 22 décembre au Tribunal de première instance de Cotonou. Quatre personnes étaient poursuivies. D’abord, les deux candidates, Clarisse Gisèle Assogba et Maissarath Koukoui dénoncées pour tricherie puis expulsées des salles lors des épreuves pour fraude au concours. Ensuite, Timothée Yabit, directeur adjoint de cabinet du ministère de la Justice et Pacôme Koundé, avocat et en l’occurrence époux de l’une des candidates et ami du M. Yabit pour complicité dans l’affaire.

Toutes les réquisitions du procureur ont été suivies par le juge. Au verdict, les deux candidates écopent de trois ans de prison dont un ferme. Le cadre du ministère de la Justice est condamné à 6 mois de prison avec sursis. Pacôme Koundé a lui été relaxé.

Les quatre personnes sont tous condamnés à payer solidairement des dommages intérêts d’un montant de 38 710 160 francs CFA. Cette somme représente une partie des dépenses de l’Etat pour l’organisation du concours finalement annulé.

La défense assurée par pas moins de 10 avocats annonce vouloir relever appel de la décision du tribunal. Elle avait plaidé la relaxe ou la clémence du juge en faveur des candidates.

Le 15 décembre, deux jours après les épreuves du concours de recrutement de 100 auditeurs de justice (futurs magistrats), le président de la République a décidé de tout annuler à cause des cas de tricherie relevés.

 

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