03 Mai
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Le numérique est au centre de l’édition 2022 de la journée mondiale de la liberté de la presse ce 3 mai à travers le thème “le journalisme sous l’emprise du numérique”. Un thème qui met en exergue le nouveau contexte technologique d’exercice du journalisme plein d’opportunités mais aussi de défis.

L’association “numérique” et “journalisme” n’est pas une nouveauté en soi. Mais les questions qu’elle soulève restent d’actualité et se diversifient d’ailleurs au rythme du développement de la technologie numérique. Il y a en effet plus d’une décennie que l’environnement des médias a commencé à être bouleversé par la révolution numérique.

Opportunités et défis

Cette dernière a “permis des échanges d’information sans précédent, favorisant ainsi un journalisme sans frontières”, constate Audrey Azoulay, la Directrice générale de l’UNESCO dans son message pour la journée de la liberté de la presse. Mais comme dans les deux faces d’une monnaie, le côté pervers de l’ère du digital pour la presse n’est pas à ignorer. La désinformation, la viabilité des médias, la surveillance numérique, la sécurité des journalistes indépendants sont autant de questions préoccupantes du monde des médias de nos jours.

Mais le journalisme doit tirer le meilleur parti du numérique selon Dr Wenceslas Mahoussi, spécialiste en sciences de l’information et numérique. Pour lui, les journalistes doivent “apprivoiser le numérique” pour répondre aux défis posés par les mutations de leur métier. Il s’agit, par exemple, explique-t-il, d’utiliser les outils du numérique pour valoriser le travail professionnel de déconstruction des fausses nouvelles qui se répandent sur les plateformes numériques.

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“Les avancées technologiques doivent s’appuyer sur le respect de la liberté, de la confidentialité et de la sécurité des journalistes, plaide la DG de l’UNESCO. Les réseaux sociaux, en particulier, doivent multiplier les efforts pour contrer la désinformation et les discours de haine généralisés, tout en protégeant la liberté d’expression.”

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