08 Juin
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Le 02 juin 2020, les bars et les lieux de cultes ont rouvert. Un peu plus tôt, le cordon sanitaire a été également levé et les écoles ont repris leurs activités. L’OMS aussi en invalidant les résultats de certains tests a créé une démobilisation et une confusion dans de nombreux esprits. Aujourd’hui, la peur et la méfiance suscitées par l’avènement du Covid-19 laissent place au relâchement. Les mesures barrières, très importantes hier sont de plus en plus oubliées. La vie semble avoir repris son cours normal partout dans le pays avec des fêtes organisées partout dans les villes.

Mais si la psychose est une vilaine conseillère, le relâchement aussi peut être la source d’une évolution du nombre de personnes infectées. Le coronavirus n’a pas disparu dans le monde par un coup de baguette magique. Il est toujours présent dans tous les pays affectés et surtout au Bénin. Les cas augmentent alors même que les frontières sont fermées. Preuve que la contamination communautaire, c’est à dire que le virus se transmet entre autochtones, justifie les nouveaux cas enregistrés. Il nous faut donc nous protéger et protéger les autres pour limiter la propagation du virus.

Se protéger les uns les autres et vivre avec le Covid-19 signifie respecter rigoureusement les gestes barrières. La première de ces mesures reste le lavage des mains à l’eau et au savon aussi régulièrement que possible ou la désinfection des mains avec les gels ou solutions hydroalcooliques. Le port des masques est obligatoire et surtout dans les espaces confinés comme les supermarchés, les lieux de cultes. Le respect de la distance physique d’au moins 1 mètre est exigible dans notre quotidien. Même lors des réjouissances toujours interdites, il faut rester vigilant pour ne pas se faire contaminer.

Le Bénin enregistre à la date du 6 juin 2020, un total de 288 cas confirmés avec 98 personnes sous traitement, 186 personnes guéries et 4 décès liés au Covid-19.

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