09 Août
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Dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme Africaine célébrée le 31 juillet, l’Institut National de la Femme a initié une sensibilisation des communautés dans la commune de Houéyogbé. C’est le début d’une campagne qui va s’élargir à d’autres communes des départements du Mono et du Couffo.


À travers des dialogues communautaires, l’Institut National de la Femme (INF) se rapproche de sa communauté cible pour lutter contre les violences basées sur le genre (VBG). Les leaders communautaires, les autorités municipales ainsi que la population ont participé aux échanges conduits par la Secrétaire exécutive de l’INF.


Situation critique des VBG dans le Mono


Le choix de la commune de Houéyogbé pour cette campagne n’est pas le fruit du hasard. Les statistiques fournies par le représentant du Préfet du Mono ont mis en évidence 389 cas de violences enregistrés du 1er janvier au 14 juillet 2023 dans le département du Mono, dont 28 femmes victimes de VBG dans la commune de Houéyogbé. Cette tendance constitue une entrave à l’épanouissement des femmes déplorée par le premier adjoint au maire de la commune, Angelo Ametepe.

La Secrétaire exécutive de l’INF a présenté les services de l’Institut qui vont des actions judiciaires à l’assistance des victimes. Établi en 2021 par décret présidentiel, l’INF a mis en place un service d’écoute dédié aux victimes et possède le pouvoir d’engager des poursuites judiciaires, de se constituer partie civile devant les juridictions ordinaires et spécialisées, même sans l’accord préalable de la victime.

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Fulgencia Hountondji

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